Fabrication PEUGEOT

Ne pouvant pas me résoudre à le laisser comme ça et désirant le faire revivre, j'ai entamé sa restauration dans l'été. En commençant pas décaper la peinture. Pas évident ! Après plusieurs tentatives avec des produits plus ou moins sympas, j'ai pris le parti de gratter (pas trop fort) avec un vieux couteau, c'est ce qui a été le plus efficace, la peinture s'en allant par plaques. l'ancienne peinture noire est apparue par endroits. Un papier de verre très fin et la laine d'acier on fait le reste, mais j'ai failli me payer une tendinite !

Du coup le N° de fabrication apparaît : 800423. Une idée de l'année ? (sachant que le garde-boue arrière avait des restes de peinture blanche sur sa partie arrière)

Pour finir, j'ai pris quelques libertés avec les canons de la restauration, tout en essayant de ne pas trop le dénaturer  : peinture noire pour métaux de bonne qualité (passée au pinceau !), garde boue "tuile" poncés et lustrés (?!). Bref, aujourd'hui il roule et revit donc, ce qui était le but recherché, et il fait son effet même dans Souvigny (endroit où il a sans doute été  mis en circulation pour la première fois au vu de la sonnette.

Merci à Stan pour le pare-jupe et les poignées en bois. Merci à Benoît pour la pièce du levier de frein qui me manquait.

Très beau travail gérard, tu sais à l'époque je sais pas s'ils utilisaient des cabines de peinture avec des pistolets, des bains peut-être ? en tout cas à cette distance il est superbe ce vélo…

Oui pendant très longtemps les cadres étaient peints par trempage dans des bains de peinture.

Bravo Gérard! superbe boulot! 

Merci pour les encouragements !

Une idée de l'époque ? Je pensais à la fin des années 30 en référence au catalogue Peugeot année 36, le "touriste dame" est présenté y compris dans la série Cyrus. Il y a quand même quelques différences qui sont peut-être dues à des modifications ultérieures notamment dans l'implantation du phare avant, le garde chaîne, et le pédalier qui n'a pas les lions dans ses branches. En indication, la partie arrière du garde-boue AR avait encore de la peinture blanche (donc 2ème guerre).

la peinture blanche indique seulement qu'il a roulé au moins jusqu'au moins a la sortie de la guerre,voici le texte de loi:

la plaque de sécurité : Depuis le 6 octobre 1939, la machine de tout cycliste qui circule la nuit doit non seulement être équipée des deux feux réglementaires (feu blanc à l'avant, rouge à l'arrière), mais encore signalée, au moyen d'un disque blanc d'un diamètre de 8 cm au moins, placé à l'arrière et maintenu constamment en état de propreté. Beaucoup de randonneurs nocturnes ajoutent à ce disque un cataphote rouge. La précaution est bonne.

Le texte du journal officiel du 6 octobre 1939, dit bien que lorsque la bicyclette est munie d'un garde-boue arrière, sa face postérieure doit être enduite de peinture blanche indélébile sur une longueur de 30 cm et cette disposition nous dispense de l'obligation du disque blanc